SKYFARMS brussels

Augustin Nourissier et Véronique Dewever (32 ans) ont cofondé en 2016 Skyfarms, une start-up qui favorise le bien-être au travail en proposant aux employés de créer un potager d’entreprise collaboratif ! Se couper de la sphère professionnelle et de ses contraintes tout en apprenant comment cultiver ses propres fruits et légumes, voilà comment lier l’utile à l’agréable ! Un concept innovant que nous explique Augustin, fier, mais surtout heureux de voir son projet prendre racine.

L'histoire d'une start-up innovante

Un besoin de faire quelque chose qui a du sens…

Le point commun entre un développeur de logiciels français et une Belge au background juridique ? A priori, aucun. Pourtant, dès leur rencontre via le programme greenlab.brussels, le courant entre Augustin et Véronique passe à merveille. Ils ressentent en effet tous deux ce besoin de changer de carrière pour faire quelque chose qui a du sens. Alors que l’un désire s’axer sur l’agriculture urbaine, l’autre s’intéresse énormément au bien-être au travail. C’est de cette union que naît que le concept de Skyfarms qui, quelques mois plus tard, devient réalité lorsqu’ils fondent leur start-up. « Je revenais toujours vers ce premier amour, qui est de manger de bons produits. C’est ce qui m’a décidé à me lancer dans les potagers urbains », explique Augustin.

… et qui inspire les autres à en faire de même !

Rares sont les entreprises dont les bâtiments sont ouverts aux publics. Pourtant, ceux-ci comportent généralement de grands espaces, sur les toits ou au sol, qui sont bien souvent inutilisés. Skyfarms propose donc aux sociétés de rentabiliser ces espaces en les transformant en potager urbain d’entreprise. De la conception à l’accompagnement, Skyfarms se charge du projet de A à Z. Ils travaillent de concert avec des architectes, des ingénieurs en stabilité, des paysagistes, mais aussi avec des formateurs qui se rendent sur le site, généralement une fois par semaine, pour coacher et accompagner des groupes de volontaires d’environ 25 à 50 personnes.

« Sans accompagnement, les projets de potager urbains ont tendance à retomber comme un soufflé dès que les ressources-clés se démotivent, partent ou n’ont plus le temps de gérer le projet », explique Augustin. Lors de ces moments de formation, les employés apprennent non seulement à cultiver un potager, mais aussi à collaborer sur un autre type projet que ceux qu’ils traitent dans leurs bureaux afin qu’il porte littéralement ses fruits. Ce retour à un monde plus terre à terre les aide à redonner du sens à leur quotidien. « Amener du sens dans la vie des gens est essentiel pour les motiver et leur donner envie de s’attaquer à leur journée », affirme Augustin.

La composante humaine, maîtresse du projet

Pour Augustin et Véronique, il était évidemment hors de question d’offrir des solutions prêtes à l’emploi aux prix les plus bas. Proposer des projets sur mesure, en fonction des entreprises, des lieux fournis, mais aussi, et surtout, des employés qu’ils encadrent était donc d’une importance capitale. « Nous sommes super adaptables. La complexité ne nous fait pas peur, que du contraire ! L’aspect humain est aussi ultra important : on ne travaille pas avec des techniciens, mais avec des êtres humains exceptionnels » affirme Augustin.

L’économie circulaire comme moteur de fonctionnement

Opter pour des matériaux recyclés et recyclables et travailler avec des partenaires respectueux de l’environnement et locaux était aussi une évidence. « Dans notre ADN se retrouve vraiment la notion d’économie circulaire, tant le processus de production — en utilisant du bois revalorisé provenant de chantiers et destiné à être jeté, par exemple — qu’en termes de fournisseurs locaux. », raconte Augustin. Cette philosophie transparaît aussi dans les projets plus sociaux auxquels Skyfarms participe en parallèle de son core business, à savoir la création de potagers et l’accompagnement d’élèves dans certaines écoles bruxelloises ainsi que l’entretien de leur potager installé à Wonderlecht, en partenariat avec l’ASBL le début des haricots, qui mobilise et sensibilise les citoyens aux problématiques telles que la protection de l’environnement, la pollution et la qualité de l’alimentation.

Des potagers pour se déconnecter

Si Skyfarms fait évidemment usage des outils digitaux classiques tels que le cloud pour travailler de manière décentralisée, mais aussi d’un site web et des réseaux sociaux pour gérer l’aspect communication, la technologie est loin d’être au centre de leur quotidien. « La technologie est de plus en plus vécue comme une menace, une forme d’esclavagisme dans le milieu du travail et avec Skyfarms, nous essayons clairement de lutter contre ce phénomène. », affirme Augustin. Le potager est donc le lieu idéal pour se déconnecter pour nombreux collaborateurs qui passent leurs journées dans un bureau, derrière leur ordinateur.

Oser et s’amuser

Skyfarms a le vent en poupe et compte bien pérenniser leur activité sur le marché belge. « On a actuellement un projet au Luxembourg et on cherche de nouveaux clients en Wallonie et en Flandre ». Pour Augustin, il est extrêmement important de trouver une forme d’équilibre entre travail et vie privée. Son conseil aux jeunes entrepreneurs ? « N’ayez pas peur ». Rien ne sert, selon lui, de rester dans sa chambre à envisager tous les scénarios (souvent catastrophes). Il faut simplement se lancer, tester, oser et surtout s’amuser.

Cet article est proposé par Orange.

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