Le bon âge pour entreprendre

 

Entreprendre n’est pas une histoire d’âge !

C’est avant tout une question de mental, de passion, de motivation, de volonté et de persévérance. Il n’est jamais trop tard (ou trop tôt) pour réaliser son rêve ! 

« L’âge est une question d’esprit plutôt que de physique. Si tu ne t’en préoccupes pas, cela n’a pas d’importance. » Mark Twain

À Bruxelles, en 2017, un peu plus de la moitié des starters avaient moins de 35 ans.
 
De nombreuses études ont tenté d’établir une corrélation entre l’âge et le succès d’un entrepreneur. Or, l'âge n'est qu'un facteur parmi tant d'autres. Et s’il est vrai que les success stories de quelques jeunes fondateurs de startup font couler beaucoup d’encre et en font rêver plus d’un, elles ne sont pas la norme.   
 
En fait, on se rend vite compte que l’âge n’a rien à voir avec le succès. Les entrepreneurs les plus prospères se caractérisent surtout par leur détermination, leur courage et leur persévérance beaucoup plus que par l’âge qu’ils avaient en démarrant : Virgin (16), Facebook (20), Microsoft (20), Apple (21), Google (25), Twitter (30), Amazon (30), Tesla (34), Oracle (35), Netflix (37), Zynga (41), Walmart (44), McDonald's (53) et IBM (61). 
 
L'entrepreneuriat ne connaît pas de barrières. La passion autant que l'adversité peuvent être des déclencheurs à tout âge.  Et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la technologie ne fait pas de discrimination.
Chaque groupe d'âge apporte ses propres forces.  Attitude et motivation peuvent être plus importants que l’âge et l’expérience.  Constamment confrontés à de nouveaux problèmes, les entrepreneurs ont besoin, à tout âge, d’une intelligence fluide pour être capable de remettre en question les normes et rester ouverts aux changements.
 

Jeunes entrepreneurs : le risque de l'immaturité

Certains comparent les jeunes entrepreneurs à des athlètes professionnels : plus créatifs et imaginatifs et prêts à tout miser pour leur projet mais … comme des athlètes de haut niveau, ils sont au sommet à 25 ans et doivent songer à la reconversion à 30 ans !   Une vision caricaturale sans doute mais qui devrait faire réfléchir ...
 
Car pour être entrepreneur, outre l’imagination et l’innovation, mieux vaut posséder quelques qualités essentielles : avoir du courage et savoir affronter les obstacles, être en mesure de gérer le stress pour atteindre ses objectifs et affronter la concurrence, jongler avec les règlementations et la paperasserie.
 
Cependant, les jeunes entrepreneurs ont d’autres atouts : ils ont souvent peu de contraintes (familiales, financières) et acceptent plus facilement de faire des sacrifices pour démarrer leur entreprise.
 
Et si, par la force des choses, ils manquent d'expérience, de vécu, ils peuvent contourner ces « faiblesses » en s’entourant de mentors ou d’experts.  Car même s'ils ont la niaque, il leur est souvent plus difficile de convaincre (banquiers, investisseurs, fournisseurs...). Le secret est donc dans l’accompagnement !
 

35-44 : le meilleur âge pour entreprendre

Certaines études situent le premier « pic » de la création d’entreprise entre 35-44 ans.  Dans cette tranche d'âge, l’entrepreneur dispose de toutes ses potentialités et a le temps de créer et de développer son business. Il est également assez mature pour être pris au sérieux.
 
Parmi les atouts des créateurs quarantenaire, on trouve notamment le fait de s’être déjà constitué un réseau professionnel ou d’avoir quelques économies à investir dans leur future entreprise.
 
Mais à cet âge, comme dans tout autre, ce qui transformera un créateur en entrepreneur à succès, c’est ce "supplément d'âme" qui lui permettra de fournir le meilleur de lui-même, de se dépasser encore et encore.
 

50 et plus : nouveau départ

Un.e quinqua a généralement capitalisé une expérience de 30 ans qui lui donne une crédibilité et une légitimité, tant auprès des banques que de futurs partenaires ou clients. Cela veut-il dire pour autant qu’à cinquante ans, on est plus à-même d’entreprendre ?
 
À cet âge beaucoup sont forcés de se réinventer suite à un licenciement. Ils rêvent alors de trouver plus d'équilibre et de bonheur dans une nouvelle carrière qui correspond à leurs passions.  Car, devant la difficulté de retrouver un emploi passé 50 ans, l'entrepreneuriat devient pour eux une véritable alternative.
 
Les quinquapreneurs ont acquis des compétences professionnelles qui, combinées à leur expérience pratique, les aident à identifier et saisir des occasions d’affaires plus réalistes. Mais les obstacles sont les mêmes pour tous et le surcroit d'énergie et l’investissement considérable que demande l’entrepreneuriat peut en décourager certains, même expérimentés.   
 

En conclusion

On peut suivre sa passion à n'importe quel âge, à condition de ne pas avoir peur et d'essayer.
 
Or, aujourd’hui plus que jamais, des structures se mettent en place pour vous aider. Et la nouvelle culture de soutien aux entrepreneurs peut faire toute la différence. Les coûts de démarrage d'une entreprise sont plus bas que jamais et les petites entreprises ont accès à des données et à une technologie intelligente qui leur permettent de rivaliser avec les plus grandes entreprises.
 
Bref, si l’aventure vous tente … un seul mot d’ordre : OSEZ !